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Propos de Tony Thibon 1927 - 2014

(alias Tony OTS)

Tony Thibon est né le 15 août 1927 à Créteil (Val-de-Marne). Ses parents habitaient alors une maison de village personnelle dans le hameau de Mély, avec son frère aîné Jack et sa sœur Janet qui avait juste un an et demie de plus que lui. Dans la petite enfance, il a vécu heureux et choyé dans cette famille unie. Tout porte à croire que c'est de cette période qu'il conservera jusqu'à sa mort, à 87 ans, le 17 janvier 2014, un caractère jovial et optimiste, tout en amour et humour.

Car il connut ensuite des années bien difficiles. Sa mère meurt alors qu'il a juste 9 ans. Son père, désemparé, les confie à l'orphelinat, sa soeur et lui chacun de son côté, tandis que son frère passe en apprentissage. Puis c'est la guerre, la débâcle, l'occupation allemande.

De l'orphelinat, de l'Exode, puis plus grand de la Résistance, il lui restera des souvenirs traumatisants, spécialement celui des déportés qu'à la Libération il va accueillir à leur descente du train à Paris, mais aussi une rare capacité à surmonter les épreuves.

Dans le même temps il profite des occasions qu'il a d'observer la nature et les animaux quand les écoliers de l'orphelinat de Saint Mandé sont envoyés se réfugier en Normandie, puis, quand il est de retour sur Saint Mandé, dans l'environnement familial, une grande partie de son temps de loisir se passe à observer et dessiner les animaux au Zoo de Vincennes, tout proche de son domicile.

C'est donc en cours du soir qu'il suit sa formation artistique à l'Ecole des Beaux-Arts (celle de la Place des Vosges à l'époque). Vers la fin du cursus, il est repéré par un professeur qui s'appelle Lagrange. Grâce à lui et à Gérard Blitz, (le fondateur du Club Méditerranée, dont il fait la connaissance au village de Corfou, à son tout-début sous les tentes), il s'engage, d'abord comme dessinateur, dans le secteur de la construction, où il se spécialise bientôt dans les relevés sur site au service de la restauration des monuments historiques. Il fera carrière dans ce secteur, en tant qu'ingénieur chef de chantier appelé à aller de cathédrales en cathédrales, de châteaux en châteaux en compagnie des architectes des monuments historiques.

Que ce soit avant ou après son mariage, il arrive toujours à concilier ses activités professionnelles avec la poursuite de son travail d'artiste peintre n'en tirant pas rémunération, sans négliger les occupations familiales. Il s'intéresse à la vie sociale sous toutes ses formes    fait l'artiste témoin de son temps. La pierre, la matière, le toucher....

Tout objet ramené de ses déplacements lui est source d'inspiration pour les peintures qu'il travaille une fois rentré chez lui. A l'extérieur il garde l'habitude de mémoriser tout ce qu'il voit par le dessin. Et dès qu'il en a la possibilité, donc surtout en vacances en famille, il part avec chevalet et carton à dessin à la recherche de l'endroit qui lui fera envie pour sortir ses pinceaux.

20210802_185655 L artiste au travail dans le jardin.jpg

Comme artiste peintre, il travaille, il progresse, il reste longtemps en retrait par rapport aux grandes galeries et ses expositions se limitent en général aux oeuvres figuratives pendant une première période.

Dans le même temps il profite des occasions qu'il a d'observer la nature et les animaux quand les écoliers de l'orphelinat de Saint Mandé sont envoyés se réfugier en Normandie, puis, quand il est de retour sur Saint Mandé, dans l'environnement familial, une grande partie de son temps de loisir se passe à observer et dessiner les animaux au Zoo de Vincennes, tout proche de son domicile.

C'est donc en cours du soir qu'il suit sa formation artistique à l'Ecole des Beaux-Arts (celle de la Place des Vosges à l'époque). Vers la fin du cursus, il est repéré par un professeur qui s'appelle Lagrange. Grâce à lui et à Gérard Blitz, (le fondateur du Club Méditerranée, dont il fait la connaissance au village de Corfou, à son tout-début sous les tentes), il s'engage, d'abord comme dessinateur, dans le secteur de la construction, où il se spécialise bientôt dans les relevés sur site au service de la restauration des monuments historiques. Il fera carrière dans ce secteur, en tant qu'ingénieur chef de chantier appelé à aller de cathédrales en cathédrales, de châteaux en châteaux en compagnie des architectes des monuments historiques.

Que ce soit avant ou après son mariage, il arrive toujours à concilier ses activités professionnelles avec la poursuite de son travail d'artiste peintre n'en tirant pas rémunération, sans négliger les occupations familiales. Il s'intéresse à la vie sociale sous toutes ses formes    fait l'artiste témoin de son temps. La pierre, la matière, le toucher....

Tout objet ramené de ses déplacements lui est source d'inspiration pour les peintures qu'il travaille une fois rentré chez lui. A l'extérieur il garde l'habitude de mémoriser tout ce qu'il voit par le dessin. Et dès qu'il en a la possibilité, donc surtout en vacances en famille, il part avec chevalet et carton à dessin à la recherche de l'endroit qui lui fera envie pour sortir ses pinceaux.

Comme artiste peintre, il travaille, il progresse, il reste longtemps en retrait par rapport aux grandes galeries et ses expositions se limitent en général aux oeuvres figuratives pendant une première période.

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